Cours de taille du 6 février 2016 à Romanswiller

Écrit par Yannick & Anne-Laure le .


Le premier cours de l’année 2016 s’est déroulé sous un très beau soleil. Le public était nombreux, 35 personnes se sont déplacées. Les arbres ont été taillés par M Claude Bentz. Celui-ci a parlé de quelques principes essentiels à la taille des arbres fruitiers avant de les mettre en pratique. Le moniteur a rappelé également l’importance donnée à la taille de formation. En cas de doute, il ne faut donc pas hésiter à contacter l’association arboricole qui pourra, le cas échéant, intervenir.

Plantation d'un arbre fruitier

Écrit par Yannick & Anne-Laure le .

Dans un premier temps, il est nécessaire de creuser un trou d’environ 80 cm de large et 80 cm de profondeur. Il faut séparer les différentes strates de terre : garder de côté la « bonne » terre végétale et enlever la terre plus calcaire et les cailloux.
  

Pour s’assurer que le trou soit suffisamment profond, on pose l’arbre au fond du trou. Si le point de greffe se trouve 10 cm au-dessus du sol, le trou est assez profond.

On peut s’aider d’un tuteur ou d’une bêche posés à l’horizontale en travers du trou afin de servir de guide visuel.

Les locataires de l'hôtel à insectes

Écrit par Yannick & Anne-Laure le .

Les chrysopes :
Fonction : prédateur des pucerons, araignées rouges et cochenilles.
Abri : boîte en bois percée de plusieurs petits trous.

Les osmies (abeille sauvage) :
Fonction : pollinisateur
Abri :
Des tiges creuses, à moelle (ronce, sureau, buddléia...) percées de trous de diamètre de 7 mm et de 6 cm de profondeur.
Des briques creuses remplies de glaise ou des bûches percées de trous de 4 à 10 mm).

Les hôtels à insectes

Écrit par Yannick & Anne-Laure le .

Les hôtels à insectes sont à la mode. On en trouve sur les bords des routes, dans les vergers-école ou chez les particuliers. Mais quel est le rôle de ces hôtels à insectes ; sont-ils simplement un outil de décoration ou réellement utiles ? Peut-on improviser un hôtel à insectes ou bien doit-on se renseigner et bien le penser avant de le construire ?

Le rôle de ces hôtels à insectes
Quand on parle d’hôtel à insectes, il ne s’agit pas de n’importe quels insectes mais des insectes auxiliaires, ceux qui favorisent la pollinisation des fleurs et luttent contre les parasites des plantes. Il y a entre autres les coccinelles, les chrysopes, les osmies, les pemphédrons, les aphidins, les syrphes, les perce-oreilles, les bourdons, les abeilles solitaires, les aphidius, les carabes, etc…
Il ne s’agit pas d’intégrer artificiellement des populations d’insectes bénéfiques mais de les attirer. Nous avons l’habitude de tondre régulièrement les gazons de nos jardins ce qui implique que les insectes ne trouvent plus d’abris pour se réfugier aux
différents moments de leur vie.

La cloque du pêcher

Écrit par Yannick & Anne-Laure le .

Plantes atteintes : pêchers, nectariniers et amandiers
Parties touchées : les feuilles, les bourgeons et rameaux

Description :
La cloque du pêcher est une maladie cryptogamique due au champignon
taphrina deformans. Ce champignon passe l’hiver à l’état de spore au niveau des bourgeons et dans les creux formés par les rameaux. Le champignon se développe par temps frais et humide entre 10 et 15 degrés, donc à la fin de l’hiver et au début du printemps.  

Les conséquences de cette maladie sont :
- des feuilles, des rameaux ou des fleurs qui dépérissent, sèchent et tombent ce qui affaiblit l’arbre,
- une
mise à fruit réduite ou absente l’année suivante,
- et
la mort de l’arbre au bout de 3 à 5 ans en cas de non-traitement, du fait de la perte importante et répétée de feuilles.

Symptômes :
Les symptômes se caractérisent par des boursouflures qui apparaissent sur les feuilles. Les parties cloquées sont très volumineuses et elles se colorent de rouge ce qui distingue
ces déformations de celles provoquées par le puceron vert du pêcher.
Ensuite, les feuilles sèchent et tombent de l’arbre.


Lutte préventive (prophylactique)