Les locataires de l'hôtel à insectes

Les chrysopes :
Fonction : prédateur des pucerons, araignées rouges et cochenilles.
Abri : boîte en bois percée de plusieurs petits trous.

Les osmies (abeille sauvage) :
Fonction : pollinisateur
Abri :
Des tiges creuses, à moelle (ronce, sureau, buddléia...) percées de trous de diamètre de 7 mm et de 6 cm de profondeur.
Des briques creuses remplies de glaise ou des bûches percées de trous de 4 à 10 mm).

Les hôtels à insectes

Les hôtels à insectes sont à la mode. On en trouve sur les bords des routes, dans les vergers-école ou chez les particuliers. Mais quel est le rôle de ces hôtels à insectes ; sont-ils simplement un outil de décoration ou réellement utiles ? Peut-on improviser un hôtel à insectes ou bien doit-on se renseigner et bien le penser avant de le construire ?

Le rôle de ces hôtels à insectes
Quand on parle d’hôtel à insectes, il ne s’agit pas de n’importe quels insectes mais des insectes auxiliaires, ceux qui favorisent la pollinisation des fleurs et luttent contre les parasites des plantes. Il y a entre autres les coccinelles, les chrysopes, les osmies, les pemphédrons, les aphidins, les syrphes, les perce-oreilles, les bourdons, les abeilles solitaires, les aphidius, les carabes, etc…
Il ne s’agit pas d’intégrer artificiellement des populations d’insectes bénéfiques mais de les attirer. Nous avons l’habitude de tondre régulièrement les gazons de nos jardins ce qui implique que les insectes ne trouvent plus d’abris pour se réfugier aux
différents moments de leur vie.

La cloque du pêcher

Plantes atteintes : pêchers, nectariniers et amandiers
Parties touchées : les feuilles, les bourgeons et rameaux

Description :
La cloque du pêcher est une maladie cryptogamique due au champignon
taphrina deformans. Ce champignon passe l’hiver à l’état de spore au niveau des bourgeons et dans les creux formés par les rameaux. Le champignon se développe par temps frais et humide entre 10 et 15 degrés, donc à la fin de l’hiver et au début du printemps.  

Les conséquences de cette maladie sont :
- des feuilles, des rameaux ou des fleurs qui dépérissent, sèchent et tombent ce qui affaiblit l’arbre,
- une
mise à fruit réduite ou absente l’année suivante,
- et
la mort de l’arbre au bout de 3 à 5 ans en cas de non-traitement, du fait de la perte importante et répétée de feuilles.

Symptômes :
Les symptômes se caractérisent par des boursouflures qui apparaissent sur les feuilles. Les parties cloquées sont très volumineuses et elles se colorent de rouge ce qui distingue
ces déformations de celles provoquées par le puceron vert du pêcher.
Ensuite, les feuilles sèchent et tombent de l’arbre.


Lutte préventive (prophylactique)

Le carpocapse

Plantes atteintes : pommiers, poiriers, pruniers, noyers et autres arbres fruitiers.

Parties touchées : les fruits

Description :

Le carpocapse de la pomme : c’est un papillon de nuit de 15 à 22 mm
La chenille est blanche avec la tête noire.


Le
carpocapse de la prune : c’est un papillon d’environ 8 mm.
L’accouplement et la ponte n’ont lieu que si la température dépasse 15 °C. Chaque femelle pond entre 30 et 80 œufs. L’incubation des œufs varie entre 18 jours à 15 °C et 6 à 7 jours à 25°C.
C’est
un papillon qui développe deux (voire trois) générations. Les chenilles de la première génération éclosent au mois de mai et les deuxièmes en août.
La femelle pond sur les feuilles, les rameaux ou les fruits.

Comment faire un purin d'ortie ?

L'ortie fait partie de la famille des Urticacées ; l'espèce la plus commune est la grande ortie. Son caractère urticant reste son principal signe d'identification, évitant de la confondre avec l'ortie blanche qui n'a pas ses remarquables vertus.

Les propriétés de la grande ortie.
La grande ortie fait partie des plantes médicinales les plus reconnues (vertus dépuratives, diurétiques, anti-inflammatoires...)
Elle est également utilisée en tant qu'engrais et insecticide.

Action stimulante : elle favorise la croissance des autres plantes, la vie microbienne du sol et stimule les capacités d'autodéfense des plantes aux attaques parasitaires.
Action fongicide : lutte contre le mildiou
Action répulsive (insectifuge) : lutte contre les pucerons, acariens, carpocapse.
Action insecticide : lutte contre les acariens jaunes et rouges.